« Vous travaillez sans joie pour un monde en déshérence, où les formes et les actions n’ont pas d’exemple, où les formes et les actions n’enferment aucun exemple. »

Cette vidéo est basée sur le poème « Elegia 1938 » (de Carlos Drummond de Andrade), raconté par Caetano Veloso. (Tous les droits ont été accordés par les auteurs).

Fin août, un village des Alpes-de-Haute-Provence est frappé par une épidémie de peste dansante qui vient plonger humains et animaux dans la transe.

L’anniversaire de Hadi a eu lieu le 3 avril 2020, pendant le confinement, et pour la première fois, il l’a fêté tout seul.

SENSUM est un court métrage de danse qui explore le thème du détachement émotionnel et l’impact qu’il a sur notre existence. Dans ce film-là, deux danseurs incarnent la lutte entre l’engourdissement émotionnel et le désir de connexion. Tout au long de l’action, le film est imprégné d’un message poignant : nos émotions donnent un sens à notre existence.

Tales of FreeDoom est un voyage à travers le corps, un kaléidoscope d’images et de sons changeant dans un zapping constant.
Une histoire de mille esprits et de mille corps, entre images oniriques, rustiques, industrielles, quotidiennes, à la recherche de l’identité la plus floue.

Cette histoire subvertit le vieux conte folklorique écossais des belles femmes vampires appelées baobhan sith (baa’van see). Wren, une femme queer solitaire, aimerait avoir une amante. Soudain, une figure éthérée, Anag, apparaît et la transporte dans un royaume fantastique à l’intérieur de l’esprit de Wren.

The Fringes of Burlesque est un court métrage documentaire sur l’envers du décor du burlesque. La frange est définie comme une personne qui n’est pas à sa place. Le réalisateur Jack Truman et la légende du burlesque Opal Dockery parcourent le pays et interrogent des danseurs burlesques jeunes et vieux pour montrer le côté non conventionnel du burlesque. Documentaire choquant et révélateur, The Fringes of Burlesque ouvre les yeux du public sur une vie moins fréquentée.

Le Garage est une analogie de l’esprit, cet endroit où nous pouvons réaliser tout ce que nous désirons. L’élan que l’imagination donne au corps l’amène à des états d’énergie incalculable et ces états sont le véhicule qui emmène le spectateur sur un chemin énergétique imprévisible. L’énergie de chaque interprète possède des nuances uniques déterminées par son contexte, ses expériences et son apprentissage qui influencent sa capacité à imaginer et à bouger. La rencontre de ces corps se termine dans un espace (le garage) dans lequel une dynamique de friction entre les énergies et les particularités est générée.

Sur le toit du Coco Velten à Marseille, les membres du groupe Refuge Migrants LGBTQ+ mettent en mouvement leurs colères, désirs mais aussi luttes et revendications, canalisés au sein d’un projet collaboratif. A partir d’ateliers hebdomadaires, plusieurs artistes garantissent un safe space pour libérer l’expression.

Bouboulina s’inspire des mouvements répétitifs du travail dans les usines d’Elefsina. La pièce met en scène une femme âgée qui incarne un manifeste transformant le mouvement mécanique en une danse de libération des schémas de travail restreints et de l’inégalité des sexes dont sont victimes les ouvrières dans les usines.

La numérisation est devenue un outil indispensable pour les êtres humains et grâce à elle, nous pouvons profiter d’une vie plus riche. Cependant, j’ai le sentiment que nous perdons quelque chose sans le savoir.

Cette œuvre satirique utilise la danse et la vidéo pour exprimer le présent, qui s’érode lentement mais sûrement à notre insu.

Jann Gallois est danseuse et chorégraphe. Elle a 29 ans et l’énergie d’un bulldozer. Son corps est son outil de travail. Mais il arrive qu’il bloque. Entre cette tête qui cherche et ce corps qui fait des siennes, Jann cherche son équilibre.

Cinéma Spoutnik

05.11 –18h00

Pas de réservations – entrée libre