Batty Bwoy

Harald Beharie

Batty Bwoy est une réappropriation de l’argot jamaïcain – littéralement butt boy en anglais – désignant un homme gay. Le solo de Harald Beharie détourne/retourne les mythes sur les corps noirs et queer. Dans une odyssée de rock progressif bourdonnant, ce solo attaque et embrasse les récits sédimentés autour de la peur du corps queer comme figure perverse et déviante. Advient une créature ambivalente. Entre corps précaire et pouvoir libéré. Pulsent l’énergie et la joie.

Harald Beharie (he/him/they) est un performeur et chorégraphe jamaïco-norvégien basé à Oslo. A travers de nombreux contextes et formats, il examine toutes sortes de modes d’être et de danser, questionnant notamment l’idée de normativité : il s’intéresse au do-it-yourself et à la vulnérabilité des explorations dans l’inconnu. Harald Beharie aime particulièrement investir l’espace avec des performances sociales et participatives. Il a collaboré entre autres avec Kristin Helgebostad, François Chaignaud, Ingrid Fiksdal, Bouchra Ouizguen, Pieter Ampe, Marcelo Evelin, Hooman Sharifi et Mia Habib.

Pavillon ADC, 1h15′

Ven 08.11 / 20:30
Sam 09.11 / 20:30

Chorégraphie et performance Harald Beharie /Collaboration artistique et sculpture Karoline Bakken Lund et Veronica Bruce /Distribution Damien Vallette /Musique Ring van Möbius /Régie son Jassem Hindi /Scénographie Yvonne Harder /Regards extérieurs Hooman Sharifi, Inés Belli /Production Mariana Suikkanen Gomes /Coproduction Dansens Hus, Oslo and RAS /Soutiens Kulturrådet, Fond for lyd og bilde, FFUK, Sandnes Municipality, Oslo Municipality and TOU /Remerciements Tobias Leira, Ingeborg Staxrud Olerud, Torbjørn Kolbeinsen and Phillip McLeod

Le projet a remporté le prix Hedda du meilleur spectacle de danse 2023 et a été nominé pour le prix de l’Association norvégienne des critiques 2022.

Photo : (c) Julie Hrncirova